Du 15 av au 4 juin 2011 (R.DO)

République Dominicaine (15 avril - 4 juin 2011)

Cocotiers, plages de sables blanc, eau turquoise, le décor est planté pour les 50 jours à venir, ici, à Punta Cana, le point de l’île Hispaniola - la deuxième plus grande île des Antilles, derrière Cuba - où la pluviométrie est la plus basse.

Nous sommes sur les terres des premières colonies européennes en Amérique, découvertes par Christophe Colomb en 1492. Avec Saint-Domingue qui fut la première capitale espagnole du Nouveau Monde.

Nous y sommes arrivés à… trois. Xavier a pu finaliser la vente du camping-car dans les délais pour prendre l’avion avec nous. Voyage pour une fois agréable et sans problème.

Nous sommes logés dans un hôtel « all inclusive », le Catalonian Bavaro Resort. Le 1er jour, nous nous sommes vraiment demandé comment nous allions pouvoir tenir le coup.

Après une semaine, nous avons fini par nous habituer à l’environnement de ce grand mais néanmoins confortable hôtel. Après un mois, et un séjour de près de deux semaines dans un autre hôtel malheureusement moins confortable, nous étions sans problème totalement immergés dans le rythme des repas, farniente, repas, farniente...

Après un mois et demi, et une seule visite à mon actif, de la ville de Saint-Domingue, nous sommes donc passés maîtres dans l’art du farniente. Néanmoins, nous avons encore des lacunes à combler au niveau du bronzage et des joies aquatiques. Je décide donc de m’y mettre sérieusement, car il ne nous reste plus qu’une bonne semaine.

Côté joies aquatiques, le snorkeling a ma préférence. Un masque, un tuba et des palmes suffisent à partir à la découverte de la faune marine et ce à quelques mètres seulement de la plage de l’hôtel.

Dans cette eau bien chaude et peu profonde, nous croisons une multitude de poissons, de toutes les tailles, de toutes les couleurs. Incroyable toute cette vie si proche, insoupçonnée.

Mais encore une fois, Charline est celle qui s’est le mieux adaptée. Elle a découvert le Kids’ Club et surtout la « mini disco » où, chaque soir, elle nous a offert, ainsi qu’au public, ses plus belles chorégraphies. Notre petite artiste est rapidement devenue la mascotte de l’hôtel. Tous les jours nous étions accostés par les clients qui ne tarissaient pas d’éloges à son égard. Ah la célébrité…

Finalement ici, nous redevenons des touristes « normaux », car nous aussi cette fois, après notre séjour, nous rentrerons dans notre pays. Etrange impression que de se dire que notre beau voyage se termine. Il est clair que la vente du camping-car était un 1er signe de l’approche de la fin du périple. Se retrouver dans un univers aussi touristique, dans ce genre de complexe hôtelier, est une étape supplémentaire pour un retour en douceur dans la norme et la normalité.

Le temps passe si vite.

Cela fera bientôt 18 mois que nous jouons aux globe-trotters. Nous avons parcouru 55.000 km en camping-car, traversé 9 pays (le Vietnam, l’Australie, le Canada, le Pérou, la Bolivie, le Chili, l’Argentine, l’Antarctique et la République Dominicaine), vu des endroits extraordinaires, accumulé des expériences des plus simples aux plus farfelues, et fait de super rencontres.

Alors aujourd’hui, notre coeur est naturellement un peu nostalgique, même s’il est aussi empli de souvenirs forts et intenses qui sauront nous faire revivre des moments souvent uniques, souvent magiques.

Mais avant cela, les retrouvailles. Nous trépignons d’impatience de revoir notre famille, tous nos proches et amis que nous avons quittés il y a, de ce côté, une vraie éternité.